Il y a un an, nous avons passé 6 mois au Cambodge pour travailler à un projet humanitaire et environnemental avec une association locale. Nous avons été émerveillés par ce pays que nous avons découvert, par les rencontres que nous y avons faites, mais surtout, par le sens que nous avions alors réussi à donner à nos carrières d’ingénieur.e.s. Ainsi, nous brûlions d’envie d’y retourner pour de nouveau travailler dans cette même association humanitaire.
Mais alors, une question primordiale s’est posée. Comment ? Allions-nous reprendre l’avion, pour se voir catapulter à l’autre bout du monde en 24 heures, en consommant plus que notre budget carbone annuel ? Cela nous semblait impensable.
C’est ainsi que cette idée et ce projet sont nés : repartir au Cambodge, mais en voyageant, pour la majorité du trajet, en train. Le transsibérien n’étant plus une solution en raison de la guerre en Russie, ce voyage de près de 2 mois (de janvier à mars 2026), traversant 13 pays, imposait alors une vraie préparation.
Par ce projet, nous espérons toucher les imaginaires et inspirer d’autres personnes à voyager différemment, plus sobrement et avec un objectif social et/ou environnemental une fois arrivé à destination. Ainsi, pour partager notre aventure nous allons réaliser un documentaire, retraçant notre périple.
L'objectif de ce documentaire est de mettre en lumière ce que peut nous apporter le voyage en train, en diffusant une forme d'écologie positive. Par les rencontres, échanges ou interviews que nous ferons sur notre chemin, nous souhaitons interroger notre rapport au monde et documenter la quête de sens à laquelle nous aspirons en tant que jeunes ingénieur.e.s.